En cet été 2024, les services d'urgence d'une cinquantaine d'hôpitaux en France sont sous tension, principalement en raison du manque de personnel, comme l'a souligné Frédéric Valletoux, ministre délégué à la Santé.
Bien que la situation soit moins critique que les années précédentes, des temps d'attente longs et des mesures de régulation, telles que l'obligation d'appeler le 15 avant de se rendre aux urgences, sont toujours en place. Cette situation met en lumière la nécessité d'une réforme plus profonde du système de santé.
Pour tenter de soulager cette pression, certaines mesures ont été prises, notamment la revalorisation des gardes de nuit et des weekends, facilitant ainsi le recrutement de personnel cet été.
En outre, les Services d'accès aux soins (SAS), qui permettent de trouver des rendez-vous médicaux en moins de 48 heures, couvrent désormais 93 % du territoire et devraient être généralisés d'ici fin septembre.
Cependant, malgré ces efforts, des fermetures temporaires de services d'urgences persistent dans plusieurs régions, et la situation varie d'un territoire à l'autre. Certains établissements situés en Île-de-France, ainsi que dans les zones accueillant des événements liés aux Jeux Olympiques, sont épargnés, mais le reste du pays continue de faire face à des difficultés majeures.
La crise met en lumière un problème de gestion des effectifs et la nécessité d'améliorer l'attractivité des métiers hospitaliers, notamment pour pallier l'insuffisance de personnel pendant les périodes critiques, telles que l'été.
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