C’est bien connu, les séniors ne sont pas en reste en termes de pratique du sport.
Les statistiques montrent même qu’un français sur deux âgé entre 55 et 64 ans pratique une activité physique.
Elles montrent également que la pratique du sport, même après 75 ans favorise le bien-vieillir.
Être vieux c’est quand ?
D’ailleurs, être vieux ça veut dire quoi et c’est quand ? Quand mon père a eu 34 ans, j’ai pensé qu’il était vieux !
Autrefois on était vieux à 65 ans.
Aujourd’hui on est encore très en forme dans la plupart des cas.
Pour qui a vu la tournée des Rolling Stones 2018, les gesticulations de nos stars laissent rêveurs beaucoup de « vieux » et moins vieux !
Il suffit de regarder l’âge de l’assistance pour voir à quel point les jeunes sont fascinés par ces Rockeurs infatigables.
Que dire de notre Robert MARCHAND qui a remporté à 105 ans, fin août 2017, le record du monde de sa catégorie en parcourant 23 kilomètres à vélo.
D’aucuns diront que l’exception ne peut être loi à elle seule.
Malgré tout, la pratique du sport est un enjeu de santé important et particulièrement pour les séniors.
Politiques publiques, réduction du déficit ou bonheur et bien-vieillir ?
Au-delà des politiques publiques et ses recommandations, s’emparer de sa propre santé est d’abord une responsabilité individuelle, un peu comme l’implication citoyenne dans la préservation de l’environnement.
L’objet réel ne peut être la réduction du déficit de la sécu et autres.
L’enjeu c’est le bonheur de bien vieillir et de profiter de ceux qu’on aime et qui nous aiment !
A ce titre, Monsieur HULOT, ex-ministre déjà, a eu raison de rappeler, au sujet de l’environnement, que la responsabilité individuelle et citoyenne était essentielle (sous réserve que les Etats et dirigeants ne se soustraient pas à leurs obligations, pour lesquelles ils ont été élus !)
Il en est de même pour la pratique d’une activité physique conjugué à une alimentation saine : l’enjeu c’est soi-même !
A-t-on encore besoin de campagnes d’incitation, de lois, de pubs, d’obligations pour les manufacturiers de cigarettes d’afficher les méfaits du tabac ou aux vendeurs de sodas et autres fast food de rappeler la nécessiter de « bouger » … Certes oui.
Mais soyons rassurés : les statistiques font état que les gaulois indécrottables sont plus responsables en matière de pratique du sport qu’on peut le penser.
Et voir les agendas, La fête du sport 2018 à ses projets et initiatives qui procèdent de séniors.
Des initiatives pour les plus âgés !
Mais que fait-on pour les plus âges en perte d’autonomie partielle ou totale pour lesquels une activité physique est souhaitable et même des plus bénéfiques ?
Plein de choses justement !
Il suffit de déambuler sur la toile pour trouver des choses concrètes :
Les CCAS font des choses concrètes comme des goûters dansants, des groupes de marches …
Les groupes de maisons de retraites sont très sensibles par la qualité de vie en EHPAD.
Un accueil et une qualité des soins ne suffisent à eux-seuls de garantir un séjour de qualité.
C’est la raison pour laquelle des groupes tels que KORIAN ou COLISSE s’investissent pour mettre de l’activité physique adaptée dans leurs établissements, y compris en contribuant à la journée du sport 2018.
Ce peut être un bon déclencheur pour les résidents et soignants.
Les centres de soins palliatifs longue durée dont « La Villa » à Gardanne sont exemplaires par les initiatives en faveurs des patients, dont le sport comme « un fauteuil à la mer » etc…
Accompagner ceux qui ne peuvent plus.
Si ces actions sont bien insuffisantes, elles ont le mérite d’avoir lieu et peuvent contribuer à inciter le plus grand nombre, dont les familles à accompagner les séniors dans une pratique du sport adaptée et créer « tous les jours du sport ».
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