Bien manger (au moins 5 fruits et/ou légumes par jour), bien bouger (faire de l’activité physique et rester moins longtemps assis ou allongé), des conseils de base pour tous, afin de mettre toutes les chances de son côté pour améliorer sa qualité de vie, son sommeil et, à plus long terme, réduire le risque de maladies.
Si d’aucuns les suivent, le plus souvent les adultes, il n’en n’est malheureusement pas toujours de même pour les enfants, notamment les plus jeunes. Fin avril, l'Organisation mondiale de la santé a d’ailleurs (re)tirer la sonnette d’alarme sur ce sujet.
Alors que l'obésité représente une menace croissante pour la santé publique et que 80% des adolescents "ne sont pas suffisamment actifs physiquement", l'OMS a même jugé nécessaire de dresser une liste de bonnes pratiques pour les enfants de moins de 5 ans, période cruciale pour le développement du style de vie.
Même les bébés doivent s’activer
Pour les bébés de moins de 12 mois, l'OMS recommande ainsi au moins 30 minutes d'activité physique par jour, incluant la position sur le ventre pour ceux qui ne peuvent pas encore se déplacer.
Garder un bébé constamment dans une poussette ou sur une chaise haute n’est clairement pas bon pour lui. A l’inverse, il a besoin de sommeil et devrait dormir a minima 12 heures par jour, voire jusqu’à 17h.
Pour les enfants âgés d'un à deux ans, l'OMS conseille deux heures d'activité physique par jour et au moins 11 heures de sommeil.
Enfin, pour les enfants de 3 à 4 ans, les deux heures d'activité physique quotidienne doivent inclure au moins une heure de mouvements "modérés à vigoureux".
Trop d’écrans et de jeux vidéo
Si ces préconisations de l’OMS sont parfois critiquées car invérifiables sur leur portée (il est effectivement très difficile de mener des expériences sur de jeunes enfants), les observations de l’Organisation semblent tomber sous le sens.
Comme cette volonté de réduire ce qu’elle définit comme “le temps d’écran sédentaire”. Pas plus d’une heure par jour insiste l’OMS qui, pour rappel, a récemment reconnue l’addiction aux jeux vidéo comme “un trouble”.
Loisirs pour les uns, dépendance pour les autres, le débat date quasiment depuis l’installation des jeux vidéo dans les salles d’arcade. Leur place dans notre société se situe sans doute au milieu pour peu qu’on maîtrise sa pratique.
Il n’empêche, l’OMS est elle plus tranchée sur la question. L’addiction ou “trouble du jeu vidéo” (gaming disorder) a ainsi été ajoutée à la 11ème liste de la classification internationale des maladies (CIM).
L’OMS définit ce trouble comme : “une perte de contrôle sur le jeu vidéo" (la fréquence, la durée, l'intensité, etc.), "une priorité croissante donnée à cette activité au détriment des autres intérêts et activités de la vie quotidienne", et enfin "le fait de continuer à jouer en dépit des conséquences négatives".
2,5 milliards de joueurs dans le monde
Qui peut en être “victime”. Un peu tout le monde. Car sur les quelque 2,5 milliards de personnes qui s’amusent aujourd'hui aux jeux vidéo, le trouble, même s’il ne concerne qu’une minorité, peut toucher toutes les catégories.
Le gamer type a effectivement beaucoup évolué. Jeunes, “vieux”, hommes ou femmes… tout le monde ou presque jouent aux jeux vidéo sur son ordinateur, tablette ou smartphone.
Les chercheurs de l’Ifac (Institut Fédératif des Addictions Comportementales) fournissent à ce propos des conseils préventifs simples et efficaces pour ne pas tomber dans l’addiction.
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