Alors que le rapport de Santé publique France vient de publier, début juillet, ses chiffres pur l’année 2018 avec 204 583 nouveaux cas de cancer référencés chez l'homme, contre 177 400 chez la femme, il est bon de le rappeler, voire le marteler : avoir une bonne condition physique et faire du sport réduit le risque de mortalité dû au cancer.
Selon de nouveaux travaux, les personnes qui ont développé un cancer du poumon ou un cancer colorectal présentaient ainsi un taux de mortalité plus faible que les autres si elles avaient une bonne condition physique avant le diagnostic.
Les résultats ont été publiés en ligne dans la revue Cancer (à retrouver ici https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1002/cncr.32085).
Plus de 49 000 adultes suivis pendant plus de 7 ans !
Dirigée par une équipe de la School of Medicine de Baltimore, cette étude a suivi et observé 49 143 adultes âgés de 40 à 70 ans pendant plus de sept ans. Aucun d'entre eux, qui ont pratiqué régulièrement des tests à l’effort, n'était atteint de cancer au début de l'étude.
L'objectif était surtout d'établir la relation entre forme physique et risques liés au cancer du poumon et au cancer colorectal.
Au final, chez les personnes en bonne condition physique, les risques de développer un cancer du poumon et un cancer colorectal ont respectivement diminué de 77% et de 61%.
`Et parmi ceux qui ont développé un cancer, ceux qui avaient la meilleure forme physique présentaient un risque de décès réduit de 44% pour les cancers du poumon et 89% le cancer colorectal. Des chiffres plus que fiables vu la grandeur de l’étude et importants à mettre en exergue, notamment pour le cancer du poumon qui constitue le quatrième cancer le plus fréquent en France.
Il n’est jamais trop tard pour s’y mettre
Autre étude qui démontre que le sport n’est pas utile que pour l’aspect physique, des chercheurs anglais ont eux démontré qu'il n'est jamais trop tard pour profiter des bienfaits de l'exercice physique.
Peu importe le sexe, l'âge ou l'état de santé, les personnes qui commencent à faire du sport, même tardivement, gagnent en espérance de vie, évitant cancers et maladies cardiovasculaire. Selon ces chercheurs de l’université de Cambridge, 46 % des décès liés à la sédentarité seraient évités si la population pratiquait 150 minutes d'activité physique d'intensité modérée par semaine.
Cette recherche s’est appuyée sur les données de 14 599 hommes et femmes âgés de 40 à 79 ans.
“Ces résultats sont encourageants, en particulier pour les adultes d'âge moyen et plus âgés atteints d'une maladie cardiovasculaire et d'un cancer, qui peuvent encore gagner en longévité en devenant plus actifs”, écrivent notamment les chercheurs.
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