Sa tâche est souvent peu reconnue. Et pourtant, véritable clé de voûte des services hospitaliers, la profession d’aide-soignant est primordiale dans le secteur paramédical.
Paramédical car, comme les infirmiers, les kinésithérapeutes, les orthophonistes ou encore les podologues, ces professionnels de la santé se sont pas formés comme les médecins, les pharmaciens ou les sage-femmes. Il n’empêche, ils se consacrent aux soins et au traitement, en étroite collaboration avec les médecins. “Ils” ou plutôt “Elles” puisque,
sur les quelque 350 000 aide-soignants comptabilisés aujourd’hui en France, 91% seraient des femmes.
Un soutien physique et psychique
Homme ou femme, le métier reste le même avec des qualités de soins, d’accompagnements et d’écoutes primordiales. Sous l’autorité des infirmiers, ces professionnels du paramédical s’occupent ainsi principalement de l'aide aux personnes soignées dans l’incapacité d'assumer seules leurs besoins primaires.Ils s’occupent donc le plus souvent non seulement de l’hygiène et du confort des malades mais aussi de leur confort psychique.
Aide à la toilette, apporter les repas, manger, boire, s’habiller et surveiller l’état physique de la personne sont des missions quotidiennes accompagnées par des tâches certes moins visibles mais tout aussi importantes comme surveiller l’état moral du patient.
Pour certains, et notamment les personnes âgées, l’aide-soignante constitue parfois le principal contact avec le monde extérieur, jouant le rôle de soutien psychologique, celui ou celle à qui l’on peut se confier.
Soigner, accompagner, rassurer… Pour rendre l’hospitalisation un peu moins pénible, les aide-soignants sont ainsi aux petits soins avec les patients. Dans certains hôpitaux, ils peuvent aussi travailler dans des services dit spécialisés tel que bloc opératoire, SSPI (salle de surveillance post-interventionnelle), décontamination...
Un métier d’avenir
Pour devenir aide-soignant il faut passer un Diplôme d’état aide-soignant (DEAS), obtenu soit dans le cadre de la validation des acquis de l'expérience, soit en formation initiale, soit en apprentissage (de 17 à 25 ans).
Ce métier, qui reste difficile et assez peu rémunérateur, reste néanmoins l’un des postes les plus créateurs d’emplois. 80 à 85% des diplômés trouvent du travail en moins d’un mois et un rapport de la Dares (Direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques) datant de 2014, estimait qu’il y aurait quelque 800 000 postes à pourvoir à l’horizon 2022.
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