
D’aucuns voient souvent l’ambulancier comme un pilote de Formule 1, surfant à vive allure entre les voitures pour amener son patient à bon port. Certes, conduire vite et bien est souvent indispensable pour sauver une vie.
Mais l'ambulancier, s'il doit bien manier le volant, reste quand même avant tout un auxiliaire de soins avant d’être un as du volant.
Si l’essentiel de son métier consiste à assurer le transport des blessés et des malades, il est également chargé de nombreuses tâches annexes comme la tenue de documents de bord, entretien du véhicule, documents nécessaires à la continuité des soins et autres démarches médico-administratives, sans oublier un rôle de premier secours.
Lors du transport de malades ou de personnes accidentées vers un hôpital ou une clinique par exemple, c’est lui qui doit transmettre les informations dont il dispose concernant l’état des patients au personnel médical (médecins, infirmiers, pompiers...). Il peut même être amené à assurer les premiers soins.
Un rythme de travail soutenu
Professionnel de santé paramédicale, l’ambulancier est donc avant tout prévenant et à l'écoute, afin de mettre en confiance son patient. Il doit fait preuve de sang-froid et de vigilance au volant mais aussi d’une grande empathie pour les patients qu’il transporte.
Malades, blessés ou plus simplement âgés ou handicapés, ces derniers ont en effet besoin d’être rassurés et être placés dans une situation de confort optimale.
Au final, il s’agit d’une profession riche en rapports humains mais assez difficile. L’ambulancier doit effectivement être capable de supporter un rythme de travail soutenu avec des horaires souvent irréguliers, de jour comme de nuit. Des “inconvénients” qui n’empêchent de nombreuses candidatures pour décrocher le DEA (diplôme d’Etat d’ambulancier).
Ce diplôme peut être obtenu après 18 semaines de formation et 5 semaines en entreprise ou en hôpital. Il nécessite bien sûr le permis B, depuis au moins 3 ans, et la formation PSC1 (prévention et secours civiques de niveau 1).
Pour devenir auxiliaire ambulancier, il faut simplement suivre une formation de 10 jours (70 heures) proposée par les IFA (Instituts de Formation Ambulanciers).
Le diplôme obtenu, l’ambulancier peut travailler pour le compte d'une entreprise privée, d'un service d'urgences ou d'un organisme d'assistance. Avec près de 2 000 personnes formées chaque année, ce métier a le vent en poupe.
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