Selon les derniers chiffres publiées sur ce métier, la France comptabilisait, au 1er janvier 2017, 29690 sages-femmes dont… 58 hommes. Dans la région Paca, elles étaient 2197 dont... 63 hommes. Mais un homme qui exerce le métier de sage-femme est-il un sage-homme ?
Pas du tout. Littéralement, “Sage-femme” signifie “qui a la connaissance de la femme” et dans “sage-femme”, “femme” désigne donc la femme enceinte, et non la personne qui pratique le métier.
Un autre terme est parfois utilisé pour les hommes : maïeuticien, dérivé de “maïeutique”, qui signifie “l'art d'accoucher” mais au final peu importe, même s’ils sont peu nombreux, un homme “sage” peut être tout simplement “sage-femme”.
Même si la situation n’a guère évolué en trente ans, la profession étant passée de 1 % d'hommes à environ 2%, ce métier reste l’un des plus “beaux” du secteur médical aux yeux du grand public.
Et pour cause, la sage-femme aide à donner la vie, ce professionnel de la santé (profession médicale en France et paramédicale dans le plupart des autres pays européen) prenant en charge la femme avant, pendant et après l’accouchement.
Cinq années d’étude après le bac
Chaque maman (et papa) ne peut oublier sa sage-femme, tant cette période de l’accouchement est importante dans une vie. Mais maman et bébé sont sous bonne garde avec ce professionnel de la santé qui doit passer par la première année de médecine avant d'intégrer une formation de quatre ans.
Une fois le diplôme obtenu, cette profession de sage-femme est réglementée par le code de la santé publique et le code de déontologie des sages-femmes. La majorité exercent ensuite à l'hôpital ou dans une clinique privée (80%), les autres en libéral, dans un centre de PMI (protection maternelle et infantile) ou de planification familiale.
Aider, suivre, écouter...
Quelque soit le lieu, le travail de la sage-femme consiste donc à suivre la femme enceinte en animant notamment des séances de préparation à la naissance (exercices de relaxation, sophrologie, yoga…) puis elle est responsable du déroulement de l’accouchement, posant le diagnostic du début du travail, dont elle suit l’évolution.
Si la plupart des accouchements sont réalisés avec un gynécologue-obstétricien, la sage-femme assure parfois seule ces accouchements.
Elle s’occupe ensuite du nouveau-né, vérifie qu’il soit enbonne santé. Sans oublier le rétablissement de la mère et tous les conseils comme l’allaitement et l’hygiène du bébé. Autant de tâches nécessitant un aspect relationnel important.
Comme de nombreuses professions médicales, elle implique de lourdes responsabilités et des conditions de travail difficiles avec du stress, des horaires très irréguliers, de jour comme de nuit. Mais l’on compare souvent ce métier à une véritable vocation.
Que l’on soit une femme, ou un homme. Ces derniers ayant d’ailleurs la réputation, du fait qu’ils ne peuvent vivre une grossesse, d’être encore plus à l’écoute.
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