Cinq fruits et légumes par jour. Initié en 2001 par le Ministère français de la Santé, ce conseil est désormais intégré par tout un chacun mais il peut être parfois dur à suivre quotidiennement.
Que boire et manger, à quelle fréquence, dans quelle proportion, à quelle heure ? Si de plus en plus de consommateurs se tournent vers des applications pour gérer leur budget comme leur bien-être, le diététicien est sans doute le mieux placé pour répondre à ces questions.
Trop souvent assimilé à une sorte de coach santé pour perdre du poids (alors que cela ne représente que 15% de l’activité, selon l’Association française des diététiciens et nutritionnistes), cette profession paramédicale permet de composer des régimes alimentaires, certes parfois pour combattre l’embonpoint, mais aussi et surtout pour lutter contre des maladies comme par exemple le diabète, le cholestérol, l’hépatite et toutes sortes d’allergies.
Spécialiste de la nutrition, le diététicien ne doit cependant pas être confondu avec le médecin-nutritionniste qui lui dispose d’un statut de médecin, avec la possibilité de prescrire des examens, des analyses ou des médicaments.
En collaboration avec des médecins nutritionnistes
Le diététicien reste malgré tout un professionnel du secteur paramédical, titulaire a minima d’un niveau bac + 2 (BTS diététique, DUT génie biologique option diététique…).
Travaillant en cabinet mais souvent rattaché à un hôpital ou à une maison de convalescence, il travaille d’ailleurs souvent en collaboration avec des médecins nutritionnistes et a plusieurs patients en charge. Spécialiste de l'alimentation équilibrée, il sait donc concocter des régimes adaptés à l'âge, au mode de vie, aux goûts et à l'état de santé de chaque individu qui vient le consulter.
Diabétiques, femmes enceintes, personnes âgées, enfants… À chaque patient, le diététicien prescrit un régime personnalisé en fonction de ses habitudes et de ses besoins physiologiques : régime sans sel, pauvre en graisses, sans gluten…
Écoute et pédagogie
Les deux tiers de ces professionnels travaillant en hôpital, ils doivent aussi faire preuve qu’une grande écoute.
Avec des malades victimes de problèmes cardio-vasculaires ou de cancer, il faut en effet instaurer rapidement un climat de confiance avec le patient afin de lui proposer un régime alimentaire adapté sans le culpabiliser ou le vexer.
De même, il faut disposer d’un bon sens de la pédagogie pour inculquer aux patients les règles alimentaires qu'ils devront suivre chez eux. Au final, dans un monde où la malbouffe gagne de plus en plus de terrain, ce métier de diététicien revêt toute son importance.Une profession à croquer !
Partagez cet article
Les commentaires sont fermés.