Nouvelle la mode Vegan ? Si elle est de plus en plus plébiscitée par le grand public, notamment dans la mouvance de quelques stars et influenceurs, la Vegan Society ne date pourtant pas d’hier puisqu’elle a été créée aux Etats-Unis en 1948.
Mais ce n’est qu’au début des années 2010 que le terme est entré dans les dictionnaires et dans les moeurs. Depuis, la prise de conscience de l’avenir de la planète mais aussi et surtout de la protection des animaux a poussé nombre d’individus à refuser toute exploitation de la cause animale, que ce soit dans un but alimentaire ou pour l’habillement.
Le plus bénéfique pour la santé ? Le mode de vie !
Le véganisme toucherait ainsi aujourd’hui environ 4% de la population française. Mais suivre un régime 100% végétarien est-il bon pour la santé ?
Certes, de nombreuses études montrent qu’une alimentation végétarienne diminuerait les risques de maladies cardiovasculaires ou de certains cancers. Mais encore faut-il souligner que si ces études démontrent que les personnes “Vegan” vivraient plus longtemps, c’est aussi et surtout parce que généralement, cette population ne fume pas et consomme moins d’alcool.
En clair, ce n’est pas vraiment leur alimentation qui est bonne mais plutôt leur mode de vie. Quoiqu’il en soit, le débat est souvent houleux entre les pros et les antis Vegan.
Des carences en vitamine B12
S’il est évident qu’un régime risque de provoquer quelques carences en protéines (pouvant provoquer anémie, diminution de la force osseuse...), les Vegan rétorqueront qu’il existe de nombreuses sources de protéines végétales (soja, haricots rouges, pois chiches, lentilles, amandes, noix, noisettes, riz complet, quinoa…).
Mais une récente étude britannique ne va pas vraiment dans leur sens. Selon elle, si les personnes suivant un régime Vegan auraient moins de risque de développer une maladie cardiaque, elles seraient en revanche plus susceptibles (20% de risque en plus) d’avoir un accident vasculaire cérébral.
Pour arriver à ces conclusions, publiées dans le British Medical Journal, les chercheurs de l’Université d’Oxford ont analysé les données de plus de 48 188 personnes, âgées en moyenne de 45 ans, sur une période de 18 ans. La principale cause de ce risque d’AVC est le trop faible niveau de vitamine B12 dans l’alimentation.
Prendre conseil auprès d’un nutritionniste ou un diététicien
Si les médecins d’Oxford précisent que de plus amples recherches restent nécessaires pour reproduire les schémas observés, il est tout de même évident que les personnes Vegan, si elles ne veulent prendre aucun risque avec leur santé, doivent compenser ce manque en vitamine B12 (nécessaire pour l’entretien du sang ou pour le système nerveux) en la consommant notamment sous forme de comprimés ou de gélules.
Mais dans tous les cas de figure, pour suivre un tel régime, il est fortement recommandé de prendre conseil auprès d’un médecin nutritionniste ou d’un diététicien avant de se lancer dans l’aventure Vegan.
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