Lancée en 2007, la Journée Mondiale de la Contraception se déroule chaque année le 26 septembre.
Comme toutes les journées mondiales, même si elle est bien moins “organisée” que pour d’autres causes comme le coeur, la lutte contre le tabac, les journées mondiales de lutte contre le Sida, le cancer ou encore la maladie d’Alzheimer, elle est néanmoins l’occasion d’informer et de sensibiliser le grand public sur les sujets tels que les différentes méthodes de contraception existantes, le meilleur choix de contraceptif, les maladies et infections liées aux rapports sexuels non-protégés ou encore les Interruptions volontaires de grossesse.
C’est principalement d’ailleurs pour éviter de pratiquer une IVG, toujours douloureuse physiquement et mentalement, que cette Journée mondiale a vu le jour. Elle est à ce titre soutenue par une coalition de 17 organisations internationales non gouvernementales (ONG), d'organisations gouvernementales et de sociétés scientifiques et médicales intéressées par la santé sexuelle et reproductive.
Un numéro anonyme et gratuit : le 0 800 08 11 11
Cette journée mondiale de la contraception s'adresse donc avant tout aux plus jeunes dont nombre prennent des risques inconsidérés.
Un quart des jeunes de 15 à 24 ans a ainsi sa première relation sexuelle sans contraception. Et rien qu’en France, plus de 28 000 avortements ont lieu chez des filles de moins de 18 ans.
Les jeunes des pays en voie de développement sont encore plus touchés par ce fléau puisque chaque année, on dénombrerait pas moins de 80 millions de grossesses non désirées. Une bonne information permet d’éviter ces grossesses non désirées.
En France, un numéro national anonyme et gratuit est mis à disposition du public le lundi de 9h à 22h et du mardi au samedi de 9h à 20h. En composant le 0 800 08 11 11 chacun peut disposer d’informations, de conseils mais aussi de soutien et d’orientation en matière d’IVG, mais aussi de sexualité et de contraception.
Egalement utile, le site internet www.choisirsacontraception.fr de Santé publique France propose des informations sur les nombreux modes de contraception existant.
Une pilule pour les hommes ?
Parmi les modes de contraception, la pilule reste la plus utilisée. Et avec elle son cortège d’effets indésirables comme les ballonnements, les douleurs aux seins et à la tête, les nausées et saignements irréguliers. Mais la recherche avance aussi dans ce domaine avec des études encourageantes.
D’autres chercheurs tentent de trouver d’autres moyens, à l’image d’une équipe de chercheurs américains du laboratoire Evofem. Ces derniers ont mis au point un nouveau moyen de contraception sans hormones ni effets secondaires.
Appelé Amphora, ce dispositif est un gel régulateur de PH applicable dans le vagin jusqu'à 1 heure avant un rapport sexuel. L'efficacité contraceptive du gel est évaluée à 86 % et il pourrait être prochainement entrer en phase de commercialisation dès 2020 aux Etats-Unis.
Reste la grande question existentielle. A quand une pilule contraceptive pour les hommes ? Des test ont déjà été réalisé, aux Etats-Unis notamment, avec une pilule qui permettrait de tendre vers une infertilité temporaire le temps du traitement.
Mais comme pour les femmes, ce traitement hormonal provoque des désagréments comme des maux de tête, une baisse de la libido ou encore de l'acné. Il faudra encore du temps pour que le pilule soit utilisée autant par les femmes que par les hommes.
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