
On a beau être une maman aimante, certaines peuvent parfois apparaître démunies face aux soucis que peut apporter bébé. Mais les auxiliaires de puériculture sont là. Véritables pros de la petite enfance, elles connaissent par coeur les nouveaux-nés comme les enfants en bas âge.
Elles les pèsent, les mesurent, les nourrissent, les changent, font leur toilette, préparent les biberons et tous les besoins quotidiens des bébés. Mais elles sont présentes aussi pour aider et conseiller les mamans dans les soins les plus courants. Autant dire que ces professionnels de santé doivent faire preuve à la fois de responsabilité et de douceur auprès des enfants mais aussi des parents.
Un métier essentiellement féminin
Qu’elles travaillent en maternité, dans un service hospitalier ou encore dans une crèche ou une halte-garderie, les auxiliaires de puériculture accompagne les apprentissages des nourrissons et des jeunes enfants jusqu'à 3 ans, tout en veillant à leur hygiène et à leur confort.
Elles, mais aussi eux. Car si cette profession est essentiellement féminine (1% seulement des auxiliaires de puériculture sont des hommes), les mentalités changent et de plus en plus de directrices et directeurs de structures jouent la carte de la mixité professionnelle.
Dans les crèches notamment, les hommes donnent aux enfants une représentation plus juste de leur environnement, apporte une complémentarité dans le travail auprès des enfants et propose d’autres figures de référence aux parents.
Patience, écoute et réactivité
Hommes ou femmes, les auxiliaires de puériculture doivent être titulaires du DEAP (diplôme d'État d'auxiliaire de puériculture) pour exercer.
La formation, accessible sur concours, dure environ 10 mois et comprend de nombreux stages pratiques, permettant aux futures diplômés d’acquérir des compétences concrètes qu’ils compléteront au fil de leur carrière.
Dans chaque structure, les auxiliaires de puériculture travaillent généralement sous la responsabilité d’une infirmière, d’un pédiatre, d’une puéricultrice (qui nécessite le Diplôme d'Etat d'infirmier puis une année de spécialisation) ou encore d’une sage-femme. Mais quel que soit le niveau d’étude ou de responsabilité, ce métier a les mêmes exigences : patience, écoute, réactivité et rigueur car il faut constamment garder un œil sur les enfants pour éviter le moindre accident.
C’est aussi un métier, comme souvent dans le milieu médical, pénible avec des horaires décalés et de nuit. Mais aussi tellement enrichissant...
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