
A quel âge est-on vieux ? Vaste question sur laquelle pourrait plancher des étudiants en philosophie. Âge ultime de l’être humain, le vieillissement reste un phénomène progressif qui dépend de tant de facteurs physiques et sociaux qu’il ne peut exister un âge biologique fixe correspondant à la vieillesse. Dans nos sociétés modernes, on s’accorde néanmoins à parler de “seniors” ou de “troisième âge” à partir d’une soixantaine d’années.
2 milliards de “vieux” dans le monde en 2050
Et force est de constater que ces “vieux” sont et seront de plus en plus nombreux. On compte aujourd’hui sur le globe près de 700 millions de personnes qui ont plus de 60 ans.
Elles atteindront 2 milliards en 2050, soit plus de 20% de la population mondiale. Si ces personnes âgées ont souvent été considérées comme des guides et gardiens de la tradition, des sages sur lesquels on peut s’appuyer, elles n’en restent pas moins vulnérables.
Notamment au niveau de leur santé, de plus en plus précaire avec le temps. En France, c’est l’épisode de la canicule de 2003 qui a provoqué un véritable électrochoc. 20 000 décès environ en France, autant en Italie et quelque 70 000 dans toute l’Europe, cette hécatombe a fait prendre conscience à la population en général et aux pouvoirs publics en particulier de la fragilité d’une partie de cette population.
Une journée internationale pour les personnes âgées
Ce mardi 1er octobre sera célébrée, comme chaque 1er octobre depuis sa création en 1990 selon la volonté de l’Assemblée générale des Nations unies, la journée internationale pour les personnes âgées.
Une occasion de penser à eux, de sensibiliser l’opinion publique aux questions les touchant, tels que la sénescence mais aussi la précarité ou la maltraitance. Au niveau de la santé, comme le définit l’Organisation mondiale de la santé (OMS), cet état complet de “bien-être physique, mental et social” ne consiste en effet pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
L’état de santé d’un individu se caractérise par tout un ensemble de facteurs socio-économiques (niveau d’éducation, statut social, niveau de revenu, tissu relationnel...) et de comportements individuels (style de vie, hygiène, habitudes en santé...).
Bien vieillir, c’est possible
Concernant les facteurs purement individuels, avec la longévité, les pathologies dues au vieillissement sont forcément plus fréquentes.
Maladie de Parkinson, accidents vasculaires cérébraux, arthrose, ostéoporose, la santé des personnes âgées est de plus affectée par de nombreux syndromes gériatriques tels les troubles de la marche, troubles de la continence ou encore les chutes provoquant des fractures du col du fémur notamment.
Passé ce sombre tableau, il est quand même quelques règles de base qui permettent de mieux “accompagner” sa vieillesse. Stopper le tabac reste de loin la règle numéro 1. L’activité physique régulière, même à un faible niveau, est aussi sans aucun doute celle qui se rapproche de la plus de la fontaine de Jouvence !
Elle permet de diminuer les risques d'être affecté par plusieurs maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose ou encore la dépression. Idem pour l’alimentation, primordiale pour écarter, tout du moins ralentir, les maladies qui frappent à mesure que l’on vieillit, dont les cancers, les maladies cardio-vasculaires ou l'hypertension.
Les spécialistes estiment que, en se basant sur l’indice de masse corporelle, chaque 10% de poids additionnel correspond à un vieillissement d’un an et demi !
Autre facteur essentiel pour bien vieillir, la vie affective et le soutien social. L’amour de l’autre, l’amour des siens et des activités communautaires sont bon pour la santé. Comme le fait de chasser toute forme de stress. Le temps a passé. Et il est grand temps de penser aussi à vous !
Partagez cet article
Les commentaires sont fermés.