La question revient régulièrement dans l’actualité. Doit-on avoir peur de son téléphone ? Tout du moins des ondes qu’il émet. Il est vrai que cet appareil accompagne le quotidien des gens souvent 24 heures sur 24. Quand il n’est pas entre nos mains, il passe son temps collé au corps dans une poche de pantalon ou de chemise et la nuit, il veille souvent sur nous sur la table de chevet. Alors, doit-on craindre le pire ? Même si les spécialistes ne s’accordent pas encore tous sur la question et que des études fondées sur les effets des rayonnements des téléphones cellulaires soient encore difficiles à obtenir, le principe de précaution prévaut… D’autant plus après le dernier rapport publié par l’Anses sur ce sujet.
La question revient régulièrement dans l’actualité. Doit-on avoir peur de son téléphone ? Tout du moins des ondes qu’il émet. Il est vrai que cet appareil accompagne le quotidien des gens souvent 24 heures sur 24. Quand il n’est pas entre nos mains, il passe son temps collé au corps dans une poche de pantalon ou de chemise et la nuit, il veille souvent sur nous sur la table de chevet.
Alors, doit-on craindre le pire ? Même si les spécialistes ne s’accordent pas encore tous sur la question et que des études fondées sur les effets des rayonnements des téléphones cellulaires soient encore difficiles à obtenir, le principe de précaution prévaut… D’autant plus après le dernier rapport publié par l’Anses sur ce sujet.
Nouvelles mesures sur les ondes
D’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, plusieurs appareils mis en vente avant 2016 devraient ainsi être carrément retirés de la circulation, ou au moins mis à jour, car ils émettent trop d’ondes et dépassent les normes en vigueur.
Si l’Anses met en garde, c’est parce qu’elle s’est basée sur de nouvelles étude sur le DAS (débit d’absorption spécifique). Les vendeurs de smartphones doivent ainsi réaliser des modèles dont le DAS ne doit pas dépasser 2 watts par kilo.
Chaque modèle était ainsi testé en laboratoire avant sa mise sur le marché. Or, si ces tests s’effectuaient à 2,5 cm entre le téléphone et le corps, les nouvelles normes ont été durcies en avril 2016. Désormais, et afin d’évaluer ces téléphones dans des conditions plus réalistes, soit tout près du corps, les émissions d’ondes doivent être mesurées à seulement 5 mm au maximum !
Un débat toujours pas tranché
L’Anses a ainsi effectué de nouveaux tests sur près de 300 téléphones positionnés à proximité du tronc, au contact et à 5 mm de distance maximum, entre 2012 et 2016. Et les résultats sont effectivement pour le moins inquiétants : une grande partie des téléphones testés présente des valeurs de DAS supérieures à la valeur de 2 W/kg, certaines dépassant même 7 W/kg au contact !
Déjà, avant même l’Anses, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) réalise régulièrement des tests qui aboutissent à des rappels ou retraits de certains modèles sur le marché. Malheureusement, l’Anses, dans son dernier rapport, alerte mais ne donne pas la liste des téléphones mis en cause.
Elle préconise simplement de ne pas transporter les appareils produits avant 2016 trop près du corps… tout en reconnaissant “des incertitudes qui subsistent sur les éventuels effets sanitaires à long terme" des ondes
émises par les téléphones. Bref, une fois de plus, le grand public n’est guère avancé, si ce n’est à nourrir toujours un peu plus son inquiétude. Le débat est loin d’être terminé, notamment avec l’arrivée de la 5G. Les ondes qui nous entourent finiront-elles par tous nous tuer.
Ou ces dernières ne sont finalement pas si dangereuses que ça. Bien moins en tout cas qu’un verre de trop, une cigarette ou la pollution qui gagne nos villes…
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