C’est un chiffre pour le moins inquiétant que celui donné par l’Organisation mondiale de la santé : d’ici 2050, les cas de démence devraient tripler dans le monde ! Pourquoi une telle augmentation ? La première explication est évidemment le vieillissement de la population.
C’est un chiffre pour le moins inquiétant que celui donné par l’Organisation mondiale de la santé : d’ici 2050, les cas de démence devraient tripler dans le monde ! Pourquoi une telle augmentation ? La première explication est évidemment le vieillissement de la population.
On vit aujourd’hui de plus en plus vieux et si les progrès de la science et de la médecine permettent de soigner de plus en plus de maladies, le cerveau reste sans aucun doute le domaine le plus obscur pour les chercheurs.
Un nouveau cas toutes les 3 secondes !
Le nombre de personnes souffrant de ce syndrome de démence est donc logiquement et régulièrement en augmentation, causé en grande majorité par la maladie d’Alzheimer (entre 60 et 70% des cas).
Ce problème de santé publique toucherait pas moins de 50 millions de personnes dans le monde et pourrait donc grimper jusqu’à 152 millions d’ici 2050, c’est-à-dire demain ! Toutes les trois secondes, un nouveau cas de démence (maladie d’Alzheimer, Parkinson...) est diagnostiqué dans le monde.
Cette démence se caractérise par une réduction importante des fonctions cognitives, en particulier de la mémoire, de l’attention, du langage et des fonctions motrices.
Ce qui est bon pour le coeur l’est aussi pour le cerveau
Comment lutter ? En l’absence de traitement, l’OMS rappelle fort logiquement que vivre sainement réduit les risques. Ne pas fumer, pratiquer une activité physique régulière, réduire sa consommation d’alcool, surveiller son cholestérol ou son diabète permettent de freiner les risques.
En gros, tout ce qui est bon pour son coeur l’est également pour son cerveau. Idem pour l’inacticité cognitive. Même pour une personne âgée, il est primordial de faire “marcher” régulièrement son cerveau. Si l’efficacité des exercices visant à entraîner sa fonction cognitive (puzzles, jeux de mémoire ou tout simplement la lecture…) n’est pas prouvée scientifiquement, il est clair que cela peut aider.
Et de toute façon ne peut pas faire de mal. Le cadre de vie, l’isolement social sont également importants, souligne l’OMS. 60% environ de personnes frappées par ce syndrome vivent ainsi dans des pays à faibles revenus.
Partagez cet article
Les commentaires sont fermés.